« Hôtes du peuple algérien, musulman dans sa quasi-totalité, ces frères aimeraient contribuer à témoigner que la paix entre les peuples est un don de Dieu fait aux hommes de tout lieu et tout jour et qu’il revient aux croyants, ici et maintenant, de manifester ce don inaliénable, notamment par la qualité de leur respect mutuel et le soutien exigeant d’une saine et féconde émulation spirituelle »

(Extrait de la feuille de présentation du monastère de Tibhirine à l’usage de ses hôtes)

« – SIGNE : ORA ET LABORA* … être ensemble un SIGNE d’Église, invisible pour le monde, mais visible pour nos voisins.Témoins d’une paix, d’une fraternité possibles, par grâce de Dieu, à travers ‘nos diversités’. L’association dans le travail reste un élément capital de notre insertion et de notre relation au voisinage. Et bien sûr, notre frère médecin est lui-même SIGNE ».

* Prière et travail, Règle des moines de spiritualité bénédictine

Extrait d’une lettre circulaire envoyée le 21 novembre 1995 de Tibhirine aux parents et amis de Notre Dame de l’Atlas (cité dans Sept vies pour Dieu et l’Algérie), dans laquelle la communauté précise les choix qui ont guidé sa décision de ne pas quitter l’Algérie malgré la violence qui y sévit. Leur statut monastique s’y retrouve très clairement.